Plagiat musical : comment l’éviter, comment réagir, et comment prouver que vous êtes l’auteur ? (Guide 2026)
Le plagiat musical touche de plus en plus d’artistes, beatmakers, topliners et compositeurs. Entre les envois de démos, les collaborations à distance, et les plateformes sociales, il est devenu simple pour quelqu’un de reprendre une idée musicale sans crédit. Ce guide vous explique comment reconnaître un plagiat, comment réagir, et surtout comment protéger vos créations avant qu’un problème n’arrive.
Qu’est-ce que le plagiat musical ?
Le plagiat musical consiste à reprendre une œuvre existante (beat, topline, texte, mélo, stems, projet MAO…), volontairement ou non, sans autorisation de l’auteur.
Les formes les plus courantes de plagiat :
- Un beat repris par un artiste sans vous créditer.
- Une topline copiée ou légèrement modifiée.
- Des paroles réutilisées dans un autre morceau.
- Une démo envoyée à un label puis exploitée sans vous.
- Un projet MAO dont les idées sont réutilisées.
Dans tous les cas, la question essentielle est : pouvez-vous prouver que cette musique est à vous ?
Comment savoir si votre musique a été plagiée ?
Voici les signaux les plus fréquents :
- Une mélodie ou topline fortement similaire à la vôtre.
- Un artiste ou label qui ne répond plus après avoir reçu votre démo.
- Votre beat apparaît en ligne mais sans votre nom.
- Une partie de votre texte apparaît dans un autre morceau.
- Une production “inspirée” de votre instrumental.
Que dit la loi sur le plagiat musical ?
Le droit d’auteur naît automatiquement au moment où vous créez votre œuvre. Mais : il est impossible de défendre vos droits sans preuve datée.
Selon l’OMPI, la protection juridique repose sur la capacité à démontrer l’antériorité d’une œuvre, c’est-à-dire prouver que vous êtes l’auteur initial.
Quelles preuves sont valables en cas de litige ?
Les tribunaux acceptent généralement :
- Certificat horodaté (blockchain, coffre-fort numérique).
- Enveloppe Soleau (INPI).
- Copyright US pour les litiges internationaux.
- Dépôt privé, huissier, avocat (moins pratique).
Plusieurs solutions existent, consultables dans nos articles : Alternative à la SACEM • 4 méthodes pour protéger une chanson • Solutions de dépôt musical en ligne
Comment TuneLockr protège vos œuvres ?
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Découvrez la procédure complète ici : Comment ça marche →
Vous pouvez aussi protéger immédiatement votre chanson, beat ou topline : Déposer ma musique en 2 minutes →
Que faire si votre musique a été plagiée ?
1. Rassemblez toutes les preuves
- vos fichiers source
- vos exports / stems
- vos conversations (DM, emails)
- toutes les dates d’envoi
2. Faites constater le plagiat
Par un avocat, huissier ou plateforme spécialisée. Voir notre guide complet : Protéger sa musique : droit d’auteur
3. Fournissez votre preuve d’antériorité
Avec votre certificat TuneLockr, vous pouvez démontrer la date exacte à laquelle votre œuvre a été créée. Voir aussi : Protéger sa musique sur YouTube
SACEM, Copyright US ou TuneLockr : que choisir ?
Il n’existe pas une solution unique : tout dépend de votre besoin.
| Solution | Rôle | Valable juridiq. | Idéal pour |
|---|---|---|---|
| SACEM | Gestion des droits / royalties | Oui | Artistes diffusés / membres |
| Copyright US | Dépôt officiel USA | Oui | Sorties internationales |
| TuneLockr | Preuve d’antériorité blockchain | Oui (conforme eIDAS) | Toutes œuvres avant diffusion |
Voir aussi : SACEM vs TuneLockr • MusicStart vs TuneLockr
Comment éviter le plagiat musical avant qu’il n’arrive ?
La meilleure solution est la prévention :
- Déposez votre œuvre avant de l’envoyer.
- Évitez les liens publics (Drive ouvert, Dropbox non protégé).
- Gardez des traces écrites de vos envois.
- Ne partagez jamais un projet MAO complet sans protection.
Consultez aussi nos autres guides : Protéger une musique rapidement • Méthodes efficaces pour protéger sa musique
Protégez votre musique avant qu’elle ne circule.
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Ce simulateur fournit une indication simplifiée du risque de plagiat selon vos réponses. Il ne remplace pas un conseil juridique. TuneLockr aide à constituer une preuve d’antériorité grâce à un certificat blockchain.